Les radars ne sont pas rares en France, on le sait, et de nouveaux modèles viennent régulièrement remplacer les anciens. Les plus expérimentés sont essayés ici et là dans différentes villes. Dernier en date : un radar sonore…
Les premières amendes ne tomberont pas avant le printemps 2023, le temps donc de s’accoutumer au fait et surtout, d’anticiper… Anticiper les nuisances sonores de votre véhicule. En tout cas, si vous êtes parisien ou si vous vous rendez à Paris, sachez que deux arrondissements sont actuellement de parfaits terrains d’essais pour ce radar : les 17e et 20e. Comment les reconnaître ? Pas simple car ils ressemblent aux radars normaux. Leur seule spécificité est d’être plutôt placés en hauteur pour mieux mesurer le niveau sonore d’une voiture ou d’un deux-roues. Leur rôle n’est d’ailleurs pas seulement de mesurer ce niveau sonore mais aussi de définir d’où vient le bruit.
85 et 90 dB
Ces différentes expérimentations ont été orchestrées par trois entreprises mandatées par le gouvernement : Bruitparif, Acoem et MicrodB. Cette première phase de tests se terminera en mai 2022, date à laquelle le seuil maximal de bruit autorisé sera fixé. Pour l’heure, il se situe entre 85 et 90 dB. Que les plus stressés d’entre vous se rassurent tout de même. L’idée n’est pas de verbaliser tout le monde à tout va, mais seulement d’anticiper les nuisances sonores les plus inciviles et de prévenir en cas d’abus.
Le fait de passer à vive allure devant le radar ne sera pas retenu (« les tests d’homologation sont réalisés plein gaz », dixit Bruitparif), comme le simple fait de klaxonner d’ailleurs… En bref, si votre véhicule ou votre deux-roues est d’origine, pas de souci majeur a priori ; en revanche, ceux qui trafiquent leur voiture ou même ceux qui ont des véhicules trop bruyants seront dans le collimateur de ces radars nouvelle génération !