Si certaines mesures anti-pollution peuvent se comprendre ou au moins s’expliquer, 2022 va être une année noire pour l’automobiliste. La liste est en effet très longue sur les mesures coercitives qui vont arriver. Focus.
Dès le 1er janvier, la restriction de circulation dans les grandes villes, la Loi « Climat » pour les engins polluants, va s’étendre. En effet, les zones de faibles émissions (ZFE) sont devenues obligatoires pour les dix villes françaises qui connaissent les plus gros pics de pollution et devront être effectives au plus tard en 2023. Celles de plus de 150 000 habitants et qui ne figurent pas dans cette première liste devront les rejoindre en 2025. De grandes villes depuis celles de Paris qui fut la première à mettre en place une ZFE en 2017 : Marseille, Lyon, Toulouse, Grenoble etc. Dernière en date, la ville de Strasbourg lancera aussi sa zone verte au 1er janvier.
Il faut savoir qu’il existe des différences d’applications sur les vignettes Cric’Air. En effet, certains « centres-villes » nécessiteront la vignette Cric’air 3 voire 4, quand d’autres, comme Paris, vont interdire la vignette 3 dès le 1 juillet 2022 ! C’est-à-dire ? Les véhicules essence datant d’avant décembre 2005 et les diesel d’avant décembre 2010 n’auront plus le droit de circuler…
Autres bonnes nouvelles…
Les normes du Malus CO2 vont se durcir encore plus. Au 1er janvier, le Malus débutera à 128g/km (au lieu de 133g/km) et ce décalage sera reporté sur toute la progressions des valeurs de Malus. Ce qui rapidement représentera une augmentation d’environ 30% pour un malus de 2000 € auparavant. Le malus maximum pouvant atteindre des pics de 30 000€ à 40 000 €, vertige !
En plus du Malus CO2, un nouveau Malus au 1 janvier 2022…
Décidé il y a un an, le nouveau Malus au poids entrera en action dès le début de l’année 2022. La limite est donc fixé à 1800 kg. Au-dessus, il vous en coutera 10,00€ par kilo supplémentaire. Ne sont pas concernés : les modèles hybrides et électriques. Des abattements existent également pour les familles nombreuses. Ce malus vient s’ajouter à celui du CO2 avec une limite du cumul à 40 000 € (!) .
Pour les deux roues, 2022 c’est plus fun !
Le point qui pourra réjouir certains automobilistes : le « Super Contrôle technique » qui devait renforcer celui de 2018 (lui-même était déjà beaucoup plus contraignant) est pour l’instant mis en « stand-by »…
A ce sujet, nos amis des deux roues peuvent également avoir le sourire puisqu’Emmanuel Macron himself, non seulement dit « non » au contrôle technique pour les deux roues, mais propose de mettre en place une prime à la conversion. Cette prime s’élèverait à 6000 € dans l’achat d’un deux roues électriques (ou très peu polluant…). Une mesure qui risque de booster réellement les ventes des deux roues électriques, et par là même, de favoriser les constructeurs à s’y pencher encore de plus près car leurs tarifs étaient vraiment un frein à leurs achats…