Il fallait s’y attendre un jour ou l’autre. La plus célèbre des plateformes de streaming scrute d’un œil plus qu’attentif les Grands Prix F1. Toujours très actif sur le terrain et toujours en quête de développer son pôle d’offres aux consommateurs, le géant des plateformes de streaming envisage tout simplement et stratégiquement d’acquérir les droits de retransmission des GP de F1.
Outre l’engouement du sport, et notamment du sport mécanique du public, et parce que sa série documentariste « Drive to survive » consacrée à la Formule 1 justement a connu un succès mondial, la décision de reprendre l’automobile reste cohérente. Les équipes de Netflix sont intéressées, non pas par le contenu en lui-même, mais par le fait de poursuivre leur logique d’entertainment et leur politique dite de « grand spectacle ». Les séries d’un côtés, le grand show de l’autre !
Mais le changement, si changement il y a, n’aura pas lieu tout de suite. La grande firme se heurte au modèle économique actuel de la F1. Elle est en effet en grande partie basée sur les droits payés par les diffuseurs des télévisions nationales dans chaque pays. Il ne reste plus qu’à attendre…