Le sport et la guerre

Le conflit qui se déroule en ce moment entre la Russie et l’Ukraine impacte tous les domaines et notamment celui du sport. Après le tennis, le football, le biathlon… C’est la F1 aujourd’hui qui a refait parler d’elle.

Il y avait eu le cas Nikita Mazepin. L’écurie américaine avait décidé de mettre fin au contrat qui la liait au pilote russe Nikita Mazepin ainsi qu’au partenariat avec le sponsor russe Uralkali. Aujourd’hui c’est Daniil Kvyat qui est à son tour dans la tourmente. Dans le contexte international que l’on connaît, très tendu, la FIA a donc décidé de prendre à la corps des décisions rapides. La plupart des organisations sportives ayant pris la décision soit de se séparer d’athlètes russes soit de les mettre sur la touche, la Fédération internationale d’automobile impose quant à elle à ses pilotes de courir sous une bannière neutre, en signant une déclaration condamnant l’intervention russe en Ukraine.

Dans la cas de Nikita Mazepin, la messe était dite, le Haas F1 avait déjà refusé toute compétition avec le sportif et son sponsor en raison de leur relation avec le Kremlin. Daniil Kvyat, lui, était en train de passer à l’endurance en rejoignant la formation G-Drive pour disputer, entre autres, le WEC dans la catégorie LMP2 en 2022…

Mais les concurrents russes ne l’entendent pas ainsi et ont refusé les conditions de la FIA qu’ils jugent « discriminatoires ». Sur les réseaux sociaux, on retrouve notamment le renoncement de Roman Rusinov, pilote et propriétaire de G-Drive Racing, à signer le principe de neutralité et sa décision de se retirer du Championnat du Monde d’Endurance et des European Le Mans Series.  À suivre…