Du bruit pour prévenir

 

 

L’avantage des voitures électriques est qu’elles sont favorables à l’environnement, l’inconvénient c’est qu’elles sont parfois trop silencieuses pour permettre aux piétons de les entendre arriver… Résultat : des accidents que l’on pourrait éviter.

 

L’Union européenne s’est donc penché sur la question et a promulgué une nouvelle loi concernant la circulation des véhicules électriques. Les piétons sont en effet les premiers concernés, ils ne sont pas forcément assez attentifs, regardent souvent leurs smartphones en traversant la route… Les accidents peuvent être nombreux mais évitables. Pour assurer leur sécurité, les voitures non thermiques devront donc émettre un minimum de bruit.

D’autant que les statistiques le prouvent. Les véhicules électriques ne produisent aucun bruit s’ils roulent à moins de 20km/h, un avantage qui peut rapidement se transformer en danger pour les piétons distraits ou indifférents au monde qui les entoure.

 

Risque de collision plus élevé

 

Ce n’est pas nous qui le disons mais la NHTSA, National Highway Traffic Safety Administration l’Agence fédérale chargée de la sécurité routière américaine : le risque de collision entre un piéton et une voiture électrique est plus élevé (19%) qu’avec une voiture thermique.

Depuis le 1er juillet 2019, tous les véhicules électriques sont donc équipés d’un dispositif d’alerte sonore (minimum 58 décibels), norme imposée par l’UE aux constructeurs automobiles. Le principe est simple : ce dernier se déclenche si le véhicule en question circule à moins de 20km/h. Pour l’heure, le bruit est choisi par le constructeur, cela peut réserver quelques surprises… Notez bien que cette nomenclature ne concerne pas les deux-roues électriques.