Ces casques haut de gamme proviennent d’une petite société installée dans le Var, tout près du circuit du Castellet, dans le village de Signes. Village, pour l’anecdote, qui a donné son nom à la courbe la plus rapide du circuit appelé officiellement Circuit Paul Ricard. Si la société est petite, elle est inversement proportionnelle à son expertise dans le domaine des matériaux composites. Cela fait 40 ans que son boss, Xavier Pillet, travaille dans ce milieu suite à des études scientifiques qui se sont finalisées par la création de sa première société à l’âge de 21 ans…
Des méthodes de fabrication secrètes
Depuis, la fibre synthétique, carbone kevlar et autres résines époxy en tout genre, il connaît : fabrication de planches à voile, de bateaux semi-rigides et enfin de casques, toujours en utilisant des matériaux technologiques tels que du carbone ou du kevlar ; mais aussi avec des méthodes de fabrication inventives qui restent d’ailleurs secrètes et souvent brevetées. C’est le cas de la structure des calottes de ses casques (de formes jet ou intégral) qui se composent : « D’un revêtement en fibre de carbone tissée d’une manière particulière à l’extérieur, à laquelle s’ajoute une structure interne en nid d’abeille. Un procédé qui permet une résistance en cas de choc tout en assurant une dispersion de l’énergie accumulée lors d’un impact » proclame Xavier Pillet. Fondamental en cas de choc pour la préservation de vos neurones !
Poids plumes, confort et hautes protections
Une technologie efficiente qui permet, avec l’usage de moins de matière, une efficacité mécanique plus grande. Et cela se traduit de suite en sensation dès que vous prenez le casque entre vos mains. L’intégral dépasse à peine le kilo (850 grammes pour le jet). Le champ de vision est très généreux et la forme étudiée en soufflerie optimise la pénétration dans l’air. De plus, les ouïes d’aérations, très sophistiquées et intégrées, n’offrent aucune prise au vent et n’engendrent quasiment pas de bruits d’air parasites. Une étude très poussée qui génère un confort d’utilisation remarquable, confort qui n’est en rien altéré par l’intérieur en cuir particulièrement soigné.
Autre spécificité des casques NACA (clin d’œil au premier nom de la NASA !) : son look vintage, le choix des coloris très étendus, infinis et même personnalisables. Reste le prix, celui du prestige « fait main », de la vraie différence due à son réel apport technologique face à la concurrence, de la sécurité (qui n’a pas de prix !) mais aussi du fait que ce sont les seuls casques fabriqués réellement en France… 1100 € pour l’intégral et 800 € pour le Jet. D’autant que la marque NACA commercialise aussi des casques haut de gamme pour le vélo et que le milieu automobile sera aussi servi d’ici très peu de temps…