Cela avait été annoncé, ça y est cette fois, cela se fait. Depuis le 1er novembre, les applications GPS ne peuvent plus signaler un certain nombre de contrôles de police.
Le décret publié au Journal Officiel en avril dernier prévoit que les opérateurs ont désormais l’interdiction de prévenir la présence des autorités de police sur les bords de route.
Pourquoi ? Les autorités l’affirment d’elles-mêmes : l’objectif est de barrer la route à des terroristes ou des gens mal intentionnés qui pourraient utiliser ces dispositifs pour fuir et laisser place nette derrière eux.
Désormais, et ce, dans le cadre d’affaires d’alcoolémie, de stupéfiants ou encore de terrorisme, les services de police peuvent mettre en place, si la situation l’exige, ce qu’ils appellent eux-mêmes une « zone blanche ». Ce dispositif leur permet ainsi de disparaître des écrans radars. Comprenez que dans cette « zone blanche » délimitée, la police n’apparaîtra plus ni sur Waze, Tom Tom ou Coyote.
Enlèvement et attaque terroriste
Dans les cas extrêmes d’enlèvement ou d’attaque terroriste, cette zone blanche peut durer jusqu’à 12 heures dans un périmètre de deux kilomètres en ville et jusqu’à 10 kilomètres hors agglomération.
Bien sûr, les automobilistes pourront toujours signaler par exemple la présence d’un contrôle de police, de travaux, d’accidents ou encore de contrôles de vitesse, mais aucune autre notification ne sera envoyée aux autres utilisateurs dans le périmètre de cette zone blanche. Les sanctions encourues si cela devait ne pas être respectée sont conséquentes : deux ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende, décret oblige.